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Lot 87
Les meilleures fées s’étaient penchées sur le berceau de la DB5, avant même sa naissance: entre David Brown qui lui donna
une fois de plus ses initiales et surtout les moyens de financer ses ambitions, le talentueux John Wyer qui dirigea ce projet
avec le même succès que celui de la GT40 qu’il mena ensuite, la Carrozzeria Touring, la plus équilibrée des officines ita-
liennes de style qui signa un dessin abouti et éternel et Tadek Marek, motoriste brillant qui l’équipa d’un beau et efficace
6 cylindres vif et coupleux, le nouveau modèle d’Aston Martin ne pouvait être qu’une réussite!
Et c’est ce qu’il fût, en profitant en plus de la filiation avec
la DB4 GT, modèle superlatif de la DB4 dont la DB5
reprend les phares sous vitres.
Mais même avec les meilleures augures, il faut parfois un peu
de magie pour passer du succès au mythe… et rien de tel
qu’une autre légende pour entrer de concert au panthéon:
James Bond roulera en DB5, même si c’est une DB2 qu’il
utilisait dans le roman de Ian Fleming!
La DB5 ne fût pas qu’une réussite sur grand écran ou papier
glacé: 1 023 exemplaires seront produits entre 1963 et 1965.
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