151204 - Part 2 - page 126

Vent e aux enchères - 4 décembre 2015
Col l ect i on M i che l B i ne t ru y
P
ORTS PAYÉS AU
XVIII
ÈME
SIÈCLE
L'usage du port payé est beaucoup moins employé que le port dû, souvent simplement parce
que l'expéditeur voit dans le port dû une certaine garantie du bon acheminement de sa lettre,
l'administration n'étant payée qu'à la remise du courrier. Ce sont des marques recherchées
depuis toujours des collectionneurs, de par leur rareté souvent, mais aussi par leur aspect
esthétique avec pour point d'orgue les marques ornées de certaines villes. Ces lettres en port
payé ont longtemps voyagées accompagnées du montant du port en espèces, dans des petits
bouts de papier appelés "papillotes" par les postier. A partir de 1784, l'administration
décidera un nouveau procédé comptable pour ces plis bien plus simple que les "papillotes"
et plusieurs bureaux adopteront un cachet spéficique à ce moment. notons que si ce mode
d'acheminement était rare au 18
e
, il s'est preque totalement popularisé avec l'avènement du
timbre qui ne représente rien d'autre que la preuve du paiement par l'expéditeur…
nous pouvons toutefois aujourd'hui encore poster nos lettres en port dû.
162
Collection d'environ 80 lettres avec de très nombreux Ports Payés ornés dont certains rares
(Bordeaux, Avignon, nancy, Metz, La rochelle, Caen, Brest…) ,
ensemble contitué sur des dizaines d'années de recherche, à étudier attentivement.
11.000 - 14.000
1...,116,117,118,119,120,121,122,123,124,125 127,128,129,130,131,132,133,134,135,136,...156
Powered by FlippingBook